Dans cet article, je vous partage mes notes d’un enseignement du Pasteur Matthew Ashimolowo à la conférence des hommes Kephale 2018.

Nous sommes à la croisée des chemins, les choses changent sous nos yeux et le monde essaye de redéfinir l’humanité ou ce qu’est l’homme. Le mal devient bien, le bien devient mal. De plus en plus, on montre ce qu’on cachait dans les placards, et on a tendance à cacher les choses dont on était fiers auparavant.

L’homme se définit de plus en plus d’après ce que le monde dit.

Lorsqu’on pose la question : C’est quoi un homme ?

Beaucoup pensent tout de suite à Arnold Schwarzenegger ou Denzel Washington. Beaucoup pensent que si on n’a pas une large poitrine, alors on n’est pas un homme. Plusieurs se définissent d’après ce que la société dit. Mais la société est confuse − confuse dans l’habillement, la profession et la personnalité.

La société essaie de modeler nos pensées et de nous donner une image de ce qu’est l’homme. Mais attention : quand la société vous définit, elle vous limite. Elle établit des limites autour de votre identité.

On a tendance à définir les gens en fonction de l’endroit géographique dans lequel ils habitent, la voiture qu’ils conduisent, la marque de leurs vêtements ou leur nom de famille. On ne réalise pas que ces choses ne suffisent pas pour définir un homme. Les Ecritures nous donnent un autre standard, nous montrant que l’homme ne doit pas se définir en fonction de son apparence physique, sa position sociale ou ses biens matériels.

Saül lui dit: De qui es-tu fils, jeune homme? Et David répondit: Je suis fils de ton serviteur Isaï, Bethléhémite. (1 Samuel 17 :58)

Pour savoir qui un homme est, il faut regarder à ses pères. La question de Saül dans 1 Samuel 17 est pertinente, parce que chaque homme hérite des problèmes et des limitations de ses pères. Certains de vos combats ont commencé avec votre grand-père.

Pourquoi dites-vous ce proverbe dans le pays d’Israël : Les pères ont mangé des raisins verts, et les dents des enfants en ont été agacées ? (Ezéchiel 18:2)

Témoignage du Pasteur Ashimolowo

Mon père était absent. Il était soldat… et addict aux jeux d’argent. Chaque week-end, il pariait son argent sur des matchs de foot entre deux villes anglaises. Chaque Samedi, il écoutait les résultats. Il perdait à chaque fois et recommençait.

Conséquences pour ma famille : on n’a jamais eu assez à manger. On n’est pas allés à l’école. J’ai dû financer mes études moi-même. On n’avait jamais de beaux habits. Je n’ai aucune mémoire de ma famille à table pour le repas. N’importe qui pouvait nous faire du mal car mon père n’était jamais là.

De qui êtes-vous le fils ?

Tant que vous n’aurez pas brisé les choses négatives venant de votre famille terrestre et embrassé les réalités positives de votre famille céleste en Christ, vous allez continuer à lutter.

Recevoir Christ, ce n’est pas recevoir une religion. En recevant Christ, vous avez été introduits dans la famille de Dieu. Vous êtes devenu membre de la famille de Dieu. Dieu est devenu votre Père. Vous avez été adopté dans Sa famille à cause de cela, les échecs, faiblesses et les limitations de la maison de votre père ne doivent plus vous retenir. Vous êtes désormais appelés à expérimenter la liberté dans tous les domaines de votre vie : physiquement, émotionnellement, financièrement…

De qui êtes-vous le fils ?

Un jour quelqu’un posera cette question à votre fils ? Que dira-t-il de vous ?

Mon père a vécu sous le joug des faiblesses de son propre père. Mon grand-père était très pauvre, tellement pauvre qu’il a donné 2 de ses fils comme esclaves pour garantir un emprunt. La personne devait garder les esclaves qui ont travaillé pour elle, jusqu’à ce que l’argent soit remboursé. C’est le type de grand-père que j’ai eu et c’est le type d’esprit qui reposait sur mon père. Mais quand je suis né de nouveau, j’ai décidé de ne pas répéter les erreurs, les faiblesses, la honte et l’embarras de mes pères.

Je viens d’une ville du Nigeria où les familles vivent en groupes ou concessions. Dans la concession de mon grand-père, il n’a jamais rien construit. Un seul de ses fils a lutté pour construire en maison de terre.  Un sur les 7 fils. Mon père a ausi essayé de construire mais il s’y est mal pris. Il a commencé par acheter les toiles pour la toiture. Finalement il a revendu les tôles. Mais j’ai décidé de ne pas répéter cela.

Mon père n’était jamais la maison. Mais j’ai décidé d’être présent pour mes enfants, au prix de beaucoup de sacrifices. J’ai abandonné un programme de Master, à cause de mes fils. J’ai étudié à la maison à cause de mes fils. J’étais pasteur, élevant mes fils, dans la grande ville de Londres. J’étais là pour eux. Je les accompagnais à l’école, et au parc moi-même. Je les emmenais au cirque.

Petit, il n’y avait jamais à manger à la maison. Mais j’ai décidé que mes enfants auraient plus qu’assez.

On portait toujours des pantalons déchirés, mais j’ai décidé que mes enfants s’habilleraient bien.

Lorsque j’étais enfant, on habitait toujours dans les endroits de la ville où personne ne voulait habiter. J’ai construit ma première maison, alors que j’étais célibataire, à 27 ans. J’ai acheté ma première maison en UK quand mes enfants avaient 5 et 3 ans. Ils n’ont jamais grandi dans une atmosphère dont ils seraient peu fiers. Je me suis assuré que mes fils puissent faire le master que je n’ai pas pu faire. A leur mariage, je leur ai offert une maison à chacun.

Vous n’êtes pas seul à avoir eu une vie difficile. Mais c’est possible de s’en sortir.

Que toute chaine négative qui vous connecte à la maison de votre père soit brisée au nom de Jésus. Soyez libéré aujourd’hui. Marchez dans la liberté de Christ et dans la bénédiction du Seigneur.

Amen

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J’ai beaucoup aimé ce témoignage qui montre l’influence sur les enfants, des bagages familiaux, des bagages générationnels qu’on emmène avec soi dans le mariage. Aujourd’hui Pasteur Ashimolowo est un homme béni financièrement, à l’aise et son témoignage montre qu’on peut mal commencer et bien finir ; et que c’est possible briser les limitations des pères.

Je prie que vous soyez de ceux qui brisent ces limitations pour vous déployer selon le potentiel que Dieu a placé en vous, au nom de Jésus.

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3 comments
  1. Bonjour Aisha, je suis prise avec un fardeau générationnel lourd, j’aimerais qu’on prie pour moi que le Seigneur me délivre et me donne cette liberté en Christ. Merci

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